samedi 19 octobre 2013

CAST-POD

Yo!

voici le lien pour écouter en podcast l'émission du vendredi 18 octobre: http://www.radiolaser.fr/Keep-The-Rage-du-vendredi-18-octobre-Playlist-et-Podcast_a9772.html

Nouvelles des pussy riot emprisonnées:

Nadejda Tolokonnikova, l'une des militantes incarcérées du groupe russe Pussy Riot, a annoncé, lundi 23 septembre, qu'elle débutait une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention et les menaces qu'elle reçoit en prison.

"A compter du 23 septembre, je me mets en grève de la faim et je refuse de participer à l'esclavage du camp, explique la jeune femme dans une lettre diffusée par son mari, Piotr Verzilov, et publiée dans Novaïa gazeta. Je continuerai jusqu'à ce que l'administration commence à respecter la loi et cesse de traiter les détenues comme du bétail."

La militante a été condamnée à deux ans de prison en août 2012 pour avoir entonné, quelques mois plus tôt, avec d'autres membres du groupe, une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, où elle demandait à la Vierge de chasser du pouvoir Vladimir Poutine.


Maria Aliokhina, l'une des deux militantes emprisonnées du groupe russe Pussy Riot, a retiré vendredi une demande de remise de peine en signe de soutien à sa camarade hospitalisée pour une grève de la faim.

Maria Aliokhina, 25 ans, et Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, purgent une peine de deux ans de prison pour une prière "punk" entonnée en février 2012 dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou afin de demander le départ du président Vladimir Poutine.

"Je n'ai pas moralement le droit de prendre part à cette audience alors que mon amie et camarade emprisonnée Nadejda Tolokonnikova n'a pas cette chance", a déclaré Maria Aliokhina devant un tribunal de Nijni Novgorod.

"Elle est actuellement à l'hôpital ou elle est retournée dans la prison à propos de laquelle on a entendu des choses horribles", a-t-elle ajouté.

Le tribunal a accepté le retrait de sa demande.

Nadejda Tolokonnikova a été hospitalisée fin septembre au neuvième jour d'une grève de la faim entamée pour dénoncer des "conditions d'esclavage" dans la colonie pénitentiaire n°14 de Mordovie, République russe à 300 km au sud-est de Moscou, où elle purge sa peine.

"UNE GRANDE VICTOIRE"

Elle a repris sa grève de la faim vendredi et a demandé son transfert dans un autre centre pénitentiaire après avoir été ramenée en prison la veille au soir.

L'Autorité pénitentiaire a accepté vendredi de la transférer ailleurs, sans préciser où. "Nous considérons qu'il s'agit d'une grande victoire", s'est félicité son mari, Piotr Verzilov, joint par Reuters en Mordovie. Il ignore si elle a interrompu sa grève de la faim.

Dans une lettre envoyée de sa prison en septembre, Nadejda Tolokonnikova affirme qu'un responsable de sa colonie pénitentiaire l'a menacée de mort. Elle assure que les détenues sont contraintes de travailler jusqu'à 17 heures par jour et soumises à des punitions collectives, comme dans les goulags de l'époque soviétique.

Les autorités pénitentiaires russes affirment que le fonctionnement de ce centre de détention respecte le droit russe et les normes en matière de droits de l'homme.